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Garage Yvan Fritsch  : À l’écoute de son personnel

dirigeant, Jean-Marc Fritsch y a instauré un management humain, impliquant ses employés dans l’histoire de son entreprise. Sans doute le secret de la longévité de cette concession née en 1976.

© DR

Chez les Fritsch à Altkirch, l’automobile est une affaire de famille. Jean-Marc Fritsch fait partie de la troisième génération. Il a logiquement rejoint son père au sein de la concession en 1978. Une affaire de famille, un esprit familial aussi que l’actuel dirigeant entretient. «Le B.A. BA, c’est de dire bonjour à tout le monde en arrivant, explique-t-il. Cela permet de voir comment chacun se porte. Si quelqu’un n’a pas le sourire pendant quelques jours, cela doit m’alerter… J’estime que nous restons une petite entreprise. La seule chose qui nous distingue des autres, ce sont les relations humaines. Un élément important qui passe malheureusement à la trappe dans notre société.»

De l’humain pour passer les coups durs

Une réunion annuelle est fixée avec l’ensemble du personnel, hebdomadaire avec les chefs de service. «En fin de compte, je ne suis qu’un chef d’orchestre, souligne Jean-Marc Fritsch. Je leur livre mes visions, mes objectifs, je les implique dans le suivi précis des chiffres et quand cela ne va plus, nous changeons d’orientation. Une concession au final est composée de plusieurs métiers. Le seul que l’on n’apprend pas à l’école, c’est le management des hommes.» Depuis 2001, le dirigeant suit des formations, tous les mois, par le biais de l’Association Progrès du Management. «Et si la formation me plaît, je demande au formateur de venir former mes chefs de service puis mon personnel, explique-t-il. La dernière, c’était l’Attitude Intérieure Positive. Tout le monde est resté de 18h à 20h tous les soirs.» Une technique de management qui permet de passer les coups durs. Le dernier, c’était en 2012. «Plusieurs solutions s’offraient à nous. Baisser provisoirement les salaires pour conserver tout le monde, ne pas remplacer les départs, ou une baisse des primes. Nous réfléchissons tous ensemble. Un mécanicien verra d’autres choses que moi.» La baisse des primes et les départs volontaires non remplacés avaient permis de passer le cap. EJ.

Garage Yvan Fritsch • 29 rue du 3e Zouave à Altkirch • 03 89 08 93 93

10/11/2014Partager