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Commerce : petit à petit, les commerces alsaciens font leurs nids

Qu’ils soient présents dans la ville voisine, dans toute la région ou même à l’étranger, des commerces développent leurs points de vente et nous expliquent leur stratégie.

 

© Jean-François Badias

 

Chaussures Loos

Un village du Ried peuplé d’un irréductible commerçant résiste encore et toujours à la concurrence. Les chaussures Loos, installées depuis 1958 à Wittisheim, ont même conquis un territoire voisin. «Nous cherchions un second magasin pour augmenter nos ventes. Par conséquent, il fallait que la zone de chalandise soit suffisante,» se souvient Brigitte Loos, cogérante avec son mari du commerce du même nom. Ils hésitent entre un local dans le centre-ville de Marckolsheim et un autre dans une galerie marchande. Le second l’emporte «car nous étions assurés d’avoir du passage, même si la clientèle n’achète pas forcément. En trois ans, nous avons atteint notre régime de croisière et embauché une personne.» Le couple modernise ensuite sa boutique et son atelier de Wittisheim, pour les rendre accessibles et plus attractifs.

Chaussures Loos • 10 rue de l’Église à Wittisheim • 03 88 85 22 76 • https://fr-fr.facebook.com/ChaussuresLoos

 

 

© Jean-François Badias

 

Pâtisserie Daniel Rebert

Ils dénombrent plus de boutiques vendant leurs pâtisseries et chocolats en Allemagne qu’en Alsace. Entre 2003 – date du premier partenariat à Münster – et aujourd’hui, la pâtisserie Daniel Rebert s’est installée dans huit villes d’outre-Rhin telles que Berlin, Mannheim ou Worms. «Nous n’avons jamais démarché, nos partenaires sont venus nous chercher en raison de notre excellente réputation auprès des Allemands. Ils manquent de pâtisseries françaises de qualité et sont prêts à faire des kilomètres pour en trouver,» résume Chantal Rebert, qui s’occupe de l’aspect commercial de la pâtisserie wissembourgeoise, où son mari officie depuis 1986. Soucieuse de l’image haut de gramme de ses produits, elle suit ses partenaires dans la durée: «Je m’implique en amont de tout projet, pour le choix du matériel de conservation par exemple, puis j’organise régulièrement des animations, pour garder le contact avec les clients allemands. Et, lorsque c’est possible, les vendeurs/vendeuses des points de vente allemands viennent passer une journée chez nous, pour mieux connaître nos produits.» Leur prochain partenariat: Hambourg et, plus lointain encore, Shanghai.

Pâtisserie Daniel Rebert • 7 place du Marché aux Choux à Wissembourg • 03 88 94 01 66 • www.rebert.fr

 

 

© Jean-François Badias

 

Lutin Botté

Doucement mais sûrement. Sur ce principe, le spécialiste des chaussures pour enfants né à Strasbourg en 1949, a peu à peu étendu ses points de vente. D’abord dans les villes alsaciennes à forte zone de chalandise, comme Mulhouse dans les années 70 ou Haguenau 20 ans plus tard. Ensuite à Metz et Nancy, en 2007. «C’était une opportunité, un commerçant cédait son affaire, commente sobrement Jean-Luc Weyl, dirigeant de l’entreprise familiale de 50 salariés. Il est plus facile de gérer des boutiques à une heure de transport qu’à l’autre bout de la France.» En parallèle, Lutin Botté crée une autre enseigne, Little Big Foot, destinée à vendre les fins de séries et toucher une autre clientèle, à Strasbourg et Roppenheim. Point commun des deux enseignes, elles pratiquent la vente sur internet, depuis leurs sites respectifs.

Lutin Botté • 8 rue du Marché à Strasbourg • 03 88 22 10 27 • www.lutinbotte.comwww.little-big-foot.com

 
12/11/2013Partager