pub

Baromètre de conjoncture Alsace : retour à l’optimisme

Malgré le recul des carnets de commandes, les chefs d’entreprises alsaciens tablent, d’ici à la fin juin, sur une amélioration globale de leur activité.

Plus de 1000 chefs d’entreprises interrogés

Le Baromètre de conjoncture Alsace, mis en place par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin en 2011, a pour objectif de collecter, deux fois par an, l’opinion des chefs d’entreprises alsaciens sur la conjoncture économique. Pour sa 7e édition, 1016 dirigeants d’entreprises représentatifs des 64 016 entreprises du commerce, de l’industrie et des services ont été interrogés par téléphone entre le 6 et le 14 janvier 2015.

http://www.alsaeco.com/observatoires/conjoncture-alsacienne

 

Malgré le recul des carnets de commandes au 2e semestre 2014, les chefs d’entreprises alsaciens se montrent nombreux en ce début d’année à se satisfaire de leur sort. Et d’ici à la fin juin, ils tablent sur une amélioration globale de leur activité.

Stabilité des indicateurs

Toujours négatifs, la plupart des indicateurs n’ont que très peu évolué à la hausse (chiffre d’affaires, effectifs) ou à la baisse (rentabilité) au 2e semestre 2014. Seul le carnet de commandes a affiché un recul un peu plus marqué en fin d’année. Paradoxalement, le taux de satisfaction moyen des chefs d’entreprises de la région a augmenté de 26% au 2e semestre 2014 (contre 22% au 1er semestre). En dehors des investissements, les dirigeants sont plus nombreux à se satisfaire de leur activité, comme de leur situation financière. Et conformément aux prévisions à la hausse annoncées en juillet dernier, les améliorations attendues par les chefs d’entreprises se sont bel et bien concrétisées en fin d’année. Hormis la trésorerie, tous les résultats sont même légèrement supérieurs aux anticipations.

Améliorations prévues

Quant aux six prochains mois, l’optimisme est à nouveau de mise puisque les chefs d’entreprises alsaciens entrevoient une amélioration globale de leur situation: tous les indices d’évolution devraient progresser et devenir nuls ou positifs, à l’exception des investissements et de la trésorerie.

Appel au conseil externe

Interrogés sur un recours éventuel à des conseils et prestations externes dans le cadre de leur activité, huit chefs d’entreprises alsaciens sur 10 se déclarent concernés (82%). Cette proportion peut varier selon l’effectif salarié ou encore le secteur d’activité de l’entreprise. Plus la structure est petite, plus le recours à ce type de service est courant : 83% des entreprises de moins de 10 salariés font appel à des conseils externes, tandis qu’elles ne sont plus que 70% parmi les plus de 50 salariés. Les chefs d’entreprises de la construction sont, en proportion, légèrement plus nombreux à solliciter cette prestation (89%), devant leurs homologues de l’industrie (85%), du commerce (84%), et des services (78%). FH.

Je participe