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Diabète : lilly dopée par le biosimilaire

Avec ce nouveau médicament biosimilaire de l’insuline glargine, le site Eli Lilly de Fegersheim/67 élargit l’offre de traitement du diabète.

© Lilly

En s’alliant en 2011 au groupe industriel mondial allemand Boehringer Ingelheim, Eli Lilly a démultiplié ses capacités de réponse aux besoins des patients diabétiques et des professionnels de santé. Illustration aujourd’hui avec la commercialisation d’un médicament biosimilaire d’une insuline glargine, jusque-là produite par Sanofi sous la marque Lantus, et tombée dans le domaine public.

Efficace et moins cher

À mi-chemin entre le générique et le médicament de référence ou princeps, le biosimilaire est produit à partir de micro-organismes vivants, via des process de biotechnologie ou génie génétique. Aussi long à développer et à fabriquer que l’original, il nécessite des études cliniques de phase I et III. Par contre, il permet de faire l’impasse sur le plan de développement clinique, d’où les coûts à la baisse annoncés par les dirigeants de Lilly (évalués à - 30% pour cette insuline glargine). Sachant que 388millions de personnes dans le monde sont aujourd’hui atteintes de diabète et qu’elles devraient être 588millions d’ici 2035, l’innovation laisse augurer des économies d’échelle importantes. Pour fabriquer ce biosimilaire, Lilly s’appuie sur son savoir-faire spécifique dans le remplissage stérile de médicaments en cartouche et le montage de stylos injecteurs jetables. Rappelons que Lilly fut le premier laboratoire à produire l’insuline à l’échelle industrielle en 1923.

Plus d’options thérapeutiques

«Le biosimilaire d’insuline glargine a nécessité cinq années de développement, d’essais et de validations, ce qui équivaut à 3M€ de dépenses», précise David Sternasty, directeur du site de Fegersheim/67. Il est fabriqué sur les mêmes lignes de production que les autres insulines du groupe et présente l’avantage d’augmenter le nombre d’options thérapeutiques disponibles pour les patients en élargissant la gamme de solutions. «Ce nouveau projet conforte Fegersheim comme site pilote d’introduction des dernières technologies», observe Marcel Lechanteur, le président de Lilly France, en confirmant que ce biosimilaire atteint le même niveau de qualité que les autres insulines. F.H.

 

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Lilly en chiffres
Le site Lilly  de Fegersheim, le plus grand du groupe, emploie 1 500 salariés, soit 7 % des emplois dans les biotechnologies. Un quart des employés sont dédiés à la qualité. Plus de 95 % de la production sont exportés dans plus de 100 pays.  Chaque année, l’entreprise investit dans son outil de production. Les derniers montants - 171 millions d’euros entre 2014 et 2016 - concernent le financement d’une nouvelle ligne de production de cartouches d’insuline (94 M€ devraient permettre de conforter sa capacité de production totale actuelle de 200 millions d’unités à partir de la fin 2016), une nouvelle ligne d’assemblage de stylos injecteurs (dont la capacité devrait doubler dès 2016, en passant à 120 millions d’unités). Le biosimilaire et les nouveaux équipements permettront d’alimenter une centaine de pays en biosimilaires. 

Lilly France • 2, rue du Colonel Lilly à Fegersheim • 03 90 64 40 00 • www.lilly.fr

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