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Développement d’entreprise : et la recherche universitaire, y avez-vous pensé?

Si je vous dis université, vous me répondez formation, campus, apprentissage, recherche, innovation… Un monde à part? Et bien non parce que l’Université de Haute-Alsace (UHA) s’implique fortement dans le développement économique du territoire.

Une université au large rayonnement

Associée à l’Université de Strasbourg, l’UHA assure une continuité de formation de la licence au doctorat. «À Mulhouse et Colmar, nous formons des cadres via des master, des diplômes d’ingénieur, des doctorats… C’est primordial pour une ville! Toutefois, nous ne pouvons pas tout proposer localement, chaque université a ses spécificités. Le tout est de nous compléter». L’UHA s’étend à travers cinq campus sur Mulhouse et Colmar et rassemble près de 7600 étudiants en formation initiale et continue avec deux écoles d’ingénieurs, deux IUT et quatre unités de formation et de recherche. Centre de compétences transfrontalières, l’UHA permet aux étudiants de s’intégrer dans un pays via une formation linguistique mais également culturelle. Huit formations continues binationales et trinationales sont ainsi proposées pour une meilleure ouverture vers l’international.

 

Le lien entre le monde économique et l’UHA date de la création, par les industriels du textile, de la toute première école française de chimie en 1822. Depuis lors, l’UHA n’a cessé de pérenniser et de développer ce lien si particulier, principalement par la recherche. 15 unités de recherche, répartis selon 3 pôles – chimie, physique, matériaux & environnement ; sciences pour l’ingénieur ; sciences humaines et sociales – offrent  la possibilité aux entreprises de réfléchir, analyser, tester, prototyper, tout en optimisant le transfert technologique. Grâce à des contrats de prestations ou de recherches, ont notamment vu le jour le phare intelligent pour l’industrie automobile, l’implantation à Mulhouse d’un centre d’innovation du groupe lillois Mäder, ou encore les plaquettes de freins  pour Airbus.  Le CERDACC (Centre Européen de Recherche sur le Risque, le Droit des Accidents Collectifs et des Catastrophes) accompagne ainsi régulièrement les tribunaux pour des expertises. Le LVBE (Laboratoire Vigne, Biotechnologies et Environnement) apporte quant à lui une solution aux viticulteurs pour le traitement de la vigne et se déplace sur le terrain pour effectuer les tests et prélèvements nécessaires. « Nous rendons service à l’entreprise mais également à la recherche. C’est une véritable relation gagnant/gagnant » explique Jean-Luc Bischoff, vice-président de l’UHA. Et afin d’optimiser la valorisation et le transfert technologique, les contrats de recherche privées supérieurs à 6 000 euros bénéficient d’une gestion par Connectus Alsace, Société d’Accélération du Transfert de technologies (SATT).

Une accessibilité de la matière grise mais aussi du matériel

Bien évidemment, ces prestations ne s’adressent pas qu’aux grandes entreprises. L’UHA a vite compris les attentes du marché et propose des équipements et compétences pour des besoins très spécifiques et ponctuels comme la modélisation, l’analyse chimique, la mesure thermique, … « Les équipements nécessaires sont souvent très couteux et du coup inaccessibles pour une TPE ou PME. Nous, nous les avons, il est donc logique de les mettre à disposition » précise Jean-Luc Bischoff.  Ce premier pas possible de l’entreprise vers l’université se matérialise également par une porte d’entrée dédiée : LAMIE. Imaginée par l’UHA, la maison de l’innovation et de l’entreprise (LAMIE) est un lieu de convergence du monde de la recherche universitaire et de l’économie. Nombres de start-up issues de la recherche s’y sont développées. LAMIE accueille porteurs de projets et jeunes entreprises afin de faire naître des coopérations, facteurs de transferts de technologies et d’innovation. Charlotte Nass

© UHA

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