L’expert : «L’usine à l’école et l’école à l’usine»

Réussir l’usine du futur à la française, c’est d’abord moderniser l’appareil productif. Ensuite, l’usine du futur doit être entièrement connectée aux 34 plans du Gouvernement, à toutes les fonctions de l’entreprise, de la conception du produit au recyclage, mais aussi aux autres entreprises, à ses partenaires de l’énergie, du foncier, etc. Elle doit aussi être collaborative: en mutualisant ses outils de production avec d’autres qui souhaitent développer des produits innovants ou améliorer un process, voire adopter de nouvelles applications robotiques. Par exemple, dans un bâtiment collectif avec des îlots d’automatisation qui se déplacent dans des thématiques ciblées communes, ce avec le soutien des collectivités. On ne peut réussir l’usine du futur qu’avec une prise de conscience collective. L’usine du futur, c’est l’alliance d’un territoire, d’organismes de formation et de donneurs d’ordres qui arriveront à relocaliser leur production. Elle inclut l’humain. D’où le pari de la formation, avec l’usine à l’école et l’école à l’usine. C’est une opportunité pour les entreprises qui ont l’occasion de redorer leur image auprès des jeunes. Grâce à la numérisation, aux big data, elles les intéresseront à de nouveaux métiers qui correspondent à leurs attentes. On parle aujourd’hui de «cobots» et non plus de robots, qui aident les hommes dans les tâches plus physiques. Aux organismes de formation d’imaginer de nouveaux cursus associant opérateurs et ingénieurs, en pariant sur l’apprentissage.

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