CETA : la protection numérique n’est plus une option

MULHOUSE

« Dans une entreprise très informatisée comme la nôtre - système ERP, GRC, GPAO - la vigilance s’impose et nous devons multiplier les protections pour préserver l’intégrité de notre outil informatique », résume Thiébaut Zeller, directeur de la société Ceta. Positionnée sur un marché de niche - les systèmes de raccordement souple des évacuations d’eau - la PME mulhousienne a décidé d’être proactive et de renforcer sa cybersécurité. Sa priorité numéro un ? Identifier les éventuelles failles à la lumière d’un diagnostic CCI et recenser les nouvelles menaces informatiques. « Après avoir mis en place un dispositif de « WatchGuard » qui permet de filtrer tout ce qui entre sur notre serveur ou dans notre réseau, nous avons formé nos équipes aux risques cyber pour les rendre attentives en permanence. Ce n’est pas une démarche naturelle chez les collaborateurs. Il faut faire des rappels régulièrement pour ne pas baisser la garde, en martelant un message simple : « On ne ferme pas un accès, on autorise. » C’est tout un état d’esprit à installer, mais dès que l’enjeu est cadré, cela fonctionne. » C’est d’autant plus essentiel que l’entreprise est exposée à la cybermalveillance, entre les commandes clients, les échanges de mails, les sollicitations extérieures en lien avec la présence sur les foires et salons, par exemple, qui créent des interactions potentiellement dangereuses. « Nous avons pris soin de limiter l’éventail des actions possibles avec les utilisateurs non autorisés, insiste l’entrepreneur, plus vigilant que jamais. Nous avons aussi décidé de mettre en place une « boîte » pour surveiller tous les flux sortants et d’accentuer la formation de tous les collaborateurs pour susciter les bons réflexes, y compris hors de l’entreprise. »

L'entreprise

Ceta
120-126 rue d’Illzach à Mulhouse 03 89 66 00 43
ceta-france.com

Sécurité maximale pour les réseaux électriques

Chaque année, Enedis investit plus d’un milliard d’euros pour moderniser ses réseaux électriques et les rendre plus résilients aux aléas climatiques. Un chiffre vertigineux à la hauteur du plus grand réseau de distribution d’électricité d’Europe avec 1,4 million de km de lignes électriques. Ces investissements vont de l’enfouissement des réseaux - 98 % des nouvelles lignes sont construites en souterrain - jusqu’à la pose d’une nouvelle génération de câbles souterrains à isolation synthétique qui les rend moins sensibles aux phénomènes météorologiques intenses, comme les canicules. Face aux aléas climatiques, Enedis met aussi en œuvre des dispositifs spécifiques - alertes météorologiques, Force d’Intervention Rapide d’Electricité (FIRE) - et s’appuie sur l’intelligence artificielle pour automatiser l’analyse des diagnostics sur la base de photos du réseau prises par drone. Le prix de la fiabilité optimale du réseau électrique revendiquée par Enedis.