L'Essentiel : ni plus, ni moins


Truite d’Alsace fumée, gaufre de pommes de terre, radis rose, chantilly au raifort et œufs de truite
―© Dorothée ParentBARR/67
Durant toute ma carrière, on m’a dit qu’il fallait aller à l’essentiel », confie Sébastien Hopgood, chef et propriétaire du restaurant L’Essentiel depuis juillet 2015. Le nom de son établissement s’est alors imposé à lui comme une évidence! Auréolé de multiples récompenses comme le label Tables & Auberges de France dans la catégorie gastronomique, deux Toques Vertes, deux toques au Gault & Millau, le titre de Maître Restaurateur, la marque « Chefs d’Alsace », il « ne cherche pas pour autant l’étoile » et préfère une cuisine gastronomique, mais gourmande à des plats minimalistes.
« Jamais de fraises à la Saint Valentin »
Après 27 années passées dans de nombreuses cuisines en France et à l’étranger, le chef applique toujours les mêmes règles d’or: le respect de la saisonnalité des produits et l’éloge du fait-maison. Aussi appétissantes soient-elles, « on ne servira jamais de fraises à la Saint Valentin », illustre-t-il. Même s’« il adore tout cuisiner », deux plats sont particulièrement plébiscités par ses clients. L’hiver, le gibier - biche ou chevreuil - chassé en Alsace, est cuit à basse température, effiloché et agrémenté d’une purée de patates douces, de poires pochées au vin chaud et d’une poêlée de betteraves aux châtaignes. Son expérience professionnelle de trois ans en Bretagne lui a inspiré sa recette estivale de cotriade, une soupe de poisson composée d’un bouillon de têtes de langoustines, safran, légumes, Saint-Jacques, gambas, poulpe et morceaux de poisson. La salle de 24 places, décorée de tableaux d’artistes locaux, et la terrasse végétalisée d’une trentaine de couverts accueillent notamment des salariés de Merck, Hager ou Socomec, friands des menus d’affaires du midi. Effet waouh garanti!
Ouvert les mardis, mercredis (en été), jeudis et vendredis, samedis soir et dimanches midi