STALTER COIFFEUR : Benjamin aux mains d’argent
Dans ses salons de coiffure, Benjamin Stalter promet « un moment de plaisir, de détente et d’échange » à ses clients.
―© Dorothée ParentBenjamin Stalter et ses 50 collaborateurs manient les ciseaux avec autant de dextérité qu’« Edward aux mains d’argent », dont les mains-ciseaux sculptent les cheveux de ces dames dans le film de Tim Burton. Lorsque la CCI lui a proposé de participer au Challenge national du commerce et des services, organisé par le réseau des CCI de France et la Macif, le propriétaire de quatre salons de coiffure à Strasbourg, Brumath et Reichstett, et compétiteur dans l’âme, n’a pas hésité bien longtemps ! Le Mercure d’Or met à l’honneur les commerçants qui excellent en matière d’innovation commerciale, de qualité, d’apprentissage et de formation, d’expansion commerciale, d’ecommerce… Les salons Stalter cochent toutes ces cases. Si Benjamin prétend détenir le « super-pouvoir de rendre les femmes encore plus belles » avec une dizaine de rituels de soins, il en oublie d’autres. Son commerce a été l’un des premiers labellisé « Mon coiffeur s’engage », une certification officielle de l’AG2R La Mondiale soumise à un audit triennal, qui démontre et prouve son engagement en matière de développement durable.
Emplacement digital
15 ans après l’ouverture du premier salon par son père Bernard Stalter en 1993 à Brumath, il met en place un service innovant de prise de rendez-vous et de demande de devis en ligne sur son site internet, sur Google, puis via une application dédiée qui permet aussi de suivre les prestations réalisées. « Comme ça se fait dans le bâtiment, le formulaire de demande de devis constitue un premier point de contact avec des prospects pour l’envoi d’offres promotionnelles par exemple, même s’ils ne vont pas forcément transformer l’essai tout de suite. » À travers des articles et stories Instagram qui renvoient vers le site, le coiffeur passe également au peigne fin toute l’actualité coiffure du moment, afin de lui assurer un bon référencement sur les moteurs de recherche. « L’emplacement physique d’un commerce reste la priorité, mais il ne faut pas pour autant négliger l’emplacement digital qui est la vitrine de notre salon. »
Voie « d’excellence » de l’apprentissage
« Former des apprentis aujourd’hui revient à former de futurs repreneurs dans 30 ans, argumente Benjamin qui est lui-même passé par la voie « d’excellence » de l’apprentissage et qui accueille deux à trois apprentis par structure. Nous créons notre propre vivier de compétences pour parer à la pénurie de main-d’oeuvre, en proposant un véritable plan de carrière à nos collaborateurs. Je me suis d’ailleurs moi-même associé à l’une d’entre eux pour l’accompagner dans son projet entrepreneurial. » Même si le trentenaire s’évertue à moderniser l’image des salons de coiffure, il doute que l’intelligence artificielle puisse un jour remplacer les bienfaits incomparables d’un massage manuel du cuir chevelu !
LES PRESTATIONS CCI
→ Mercure d'Or du Challenge national du commerce et des services 2023
→ Label Qualité Accueil 2023
→ Diagnostic de maturité écologique
