Boucherie Natacha Bieber

« On mange d’abord avec les yeux »

Diplômée en langues étrangères Bac+5, Natacha Bieber travaille comme commerciale avant de se reconvertir dans la …boucherie ! Elle passe son CAP, se forme auprès des professionnels parisiens les plus renommés, avant d’ouvrir sa boutique au centre de Strasbourg en 2019.

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Natacha Bieber propose des viandes d'exception issues des meilleurs élevages français

Natacha Bieber propose des viandes d'exception issues des meilleurs élevages français

© Abdesslam Mirdass

Initiative Strasbourg

J’avais envie d’exercer un métier de bouche en proposant des produits d’exception et la viande m’intriguait. C’est devenu ma passion ! Mes viandes sont à 99 % d’origine française. Je sélectionne des éleveurs qui me garantissent des produits de qualité et s’inscrivent dans une démarche de transparence et de développement durable. Mes pièces de bœuf viennent du Limousin et mon agneau de lait des Pyrénées, déclare la jeune femme. Pour elle, l’acte d’achat doit être motivé par l’envie et le plaisir. Ses viandes affinées sont mises en valeur dans une seule grande vitrine, comme des produits de luxe. « Je voulais faire quelque chose de beau, car on mange d’abord avec les yeux », affirme-t-elle. Natacha s’est lancée dans son aventure entrepreneuriale en bénéficiant de l’accompagnement d’Initiative Strasbourg, un soutien financier non négligeable, mais aussi un regard d’experts qui l’ont beaucoup aidée à affiner son projet.

Un commerce de proximité

Trouver le bon emplacement lui a pris un an, jusqu’à ce qu’elle découvre ce local à l’angle de la rue des Frères et de la rue de la Croix. À sa grande surprise, cet endroit abritait déjà une boucherie... en 1815 ! « Ce qui me plaît dans ce métier, c’est le contact humain. J’aime l’idée d’être une commerçante de proximité qui connaît ses clients et leurs habitudes », assure-t-elle. Natacha milite pour un régime alimentaire prônant une consommation réduite de viande, mais de qualité supérieure. « J’adore les légumes ! Je commence toujours par eux dans mon assiette », révèle la bouchère.

Des projets ? Un stand sur un marché et un laboratoire. « On est un peu à l’étroit ici », conclut-elle. Plutôt bon signe !

www.natacha-bieber.fr

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Publié le 21 nov. 2024 | Mis à jour le 3 déc. 2024