La pâtisserie nouvelle génération

Louise, pâtissière de métier est passionnée par les spécialités régionales.
―@avellinaInitiative Strasbourg
Depuis quelques mois, les ouvertures de pâtisseries se multiplient dans le centre-ville de la capitale alsacienne. Une concurrence qui ne semble pas inquiéter Théophile : « Il y en a toujours eu beaucoup à Strasbourg, c’est simplement l’arrivée d’une nouvelle génération. Les Strasbourgeois sont très gourmands, il y a de la place pour tout le monde », affirme-t-il. Il faut dire que le jeune artisan a de solides arguments pour se démarquer. Apprenti chez Naegel — où il rencontre Louise — il débute sa carrière à l’Hôtel Bristol, palace parisien, avant de devenir sous-chef à l’Hôtel Brach ***** sous la direction de Yann Brys, Meilleur Ouvrier de France, et d’Alexis Beaufils, champion du monde des Arts sucrés 2022. Louise, quant à elle, également pâtissière de métier est passionnée par les spécialités régionales. Elle a même été candidate au concours des Meilleurs Apprentis de France.
« Les gens adorent le flan »
Après dix années de salariat, le couple strasbourgeois décide en 2023 de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, soutenu par un prêt d’honneur de 10 000 € accordé par Initiative Strasbourg, ainsi que par l’aide précieuse de leur entourage.Dans leur boutique au design épuré, le choix est cornélien : tarte au citron, Paris-Brest — rebaptisé Paris-Rohan en clin d’œil à la dynastie bretonne qui dirigea Strasbourg au XVIIIe siècle — et surtout, le flan. « C’est une pâtisserie que les gens adorent : le dessert le plus ancien dont on trouve une trace écrite. Nous le proposons aussi en version caramel ou à la vanille de Madagascar », explique Théophile. Mais pour Louise, le sommet de la gourmandise reste une simple tarte aux pommes.
Chocolats et douceurs salées
Côté chocolat, on retrouve bien sûr des tablettes, mais aussi une création exclusive : un ourson en guimauve à la vanille, enrobé d’une fine couche de chocolat noir. Irrésistible ! « Nous avons conçu nous-mêmes le moule. Nous pouvons personnaliser nos chocolats à la demande pour des événements », poursuit le jeune pâtissier.
À l’heure du déjeuner, les gourmets se laissent tenter par des sandwichs ronds à base de pâte feuilletée. Et pour le goûter, le dilemme se pose entre shortbreads au chocolat, madeleines à la vanille et au miel, ou encore cookies.Moins d’un an après l’ouverture, le couple se dit très satisfait du démarrage. Initialement composée de trois personnes, l’équipe compte désormais six membres, apprentis et stagiaires compris, répartis entre la boutique-salon et le laboratoire attenant.Louise et Théophile ne misent pas sur Instagram pour attirer les clients : « Notre emplacement est idéal et le bouche-à-oreille fonctionne très bien. Ce qui compte, c’est que nos clients reviennent régulièrement. Dernièrement, un couple de passage à Strasbourg est venu cinq fois en trois jours », s’amuse Louise. Attention à l’addiction !
62 Grand’Rue - Strasbourg
Avellina - Patisserie gourmande Strasbourgeoise - Goûter - Chocolaterie
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Publié le 22 sept. | Mis à jour à 14h00